تقترب مني … تحضن خدي بكفيها … تمسح عن عيني بقابا دمعة… تحضنني وتقول : حبيبي احرق ما يسكنك من وجع … اغتسل من ذاكرتك… وامسح صورهم منك … هذا الوجع الساكن فيك عثرات تقرب النهايات … تعجل بالرحيل الى العدم.
رفيقة عمري … كيف لي ان اخرج مني … ان انفض ايامي … كيف لي ان استمر بدربكم دون جذوري … دون حكمة الغائبين.
تمسح باصابعها على جسدي … فينفلت من عقاله الطفل الذي يسكنني باكيا … يوبخني .. يعاتبني .. يسال كيف مارست ظلمي عليه… وحرمته من طقوسه…
آآه يا صغيري … خشيت عليك من حكمة الكبار… خفت ان تقتلك الرزانة.
خشيت أن تقتل الحكمة لذة الدهشة فيك وفيّ… خشيت ان افقدك فأفقدني …خشيت عليك من خيانة المسافات وحسرة الغياب .
آه يا صغيري ما اقسى القدر حين يجبرك على الرزانة .. ليجبرك على ان تسير في خط مستقيم .
غابوا يا اخر ما تبقى من نور في دربي … وما عادت لي الريح برائحتهم … آه يا ثرياي .. وحدك من يشق شعاعها عتمة روحي … وحدك من تخفف من نزف العمر .
آه يا سيدتي .. لو اعرف دربي … في غيابهم …رفضتني
الطرقات … ورفضتني الصباحات … حتى الاحلام عادتني … مسحت اثر خطاي الأرصفة .
اه ما اقسى الايام في ظل الغياب .. اي يد ستأخذني اليهم .. في اي الكهوف التقيهم … اي الاشجار تجمل زهرهم … واي ياسمينة تحمل شذى من غاب .
وانت ايها الراحل الى البعيد .. ما أقساك … كيف تركتني للعتمة ورحلت .. كيف هان قلبي عليك لتكسره … آه يا انت … ما أظلمك … كيف عصرت الفرح من روحي وتركتني كجذع نخلة يابسة تشتعل فيها نار الغياب .. وتعصف بها اعاصير الشوق .
اما انتٍ … هل يكفيني نورك ليبدد ظلماتي … هل يكفيني كفك ليمسح وجعي الساكن في منذ عمرين وأكثر … هل تكفيني عينك لتحدد جهتي . راحل أنا يا سيدتي .. وسيدة العمر .. وما تبقى من أيام وما رحل منها .. فهل ستغسلني دمعة منك … وهل تكفنني عباءتك التي أحب
بقلم : محمد صوالحة ( الأردن )
Moi, Touraya et l’absence
Écrit par Mohammed Essawalha
Traduit par Dr Balkis Babou
En s’approchant de moi, prenant mon visage entre ses deux mains … elle essuie mes yeux des larmes … et me prends dans ses bras et dit:
-Pleure mon amour et brûle ta douleur … purifie ta mémoire … et chasse les tristes souvenirs de ton existence…
Cette peine qui t’envahit n’est que des entraves qui anticiperont ta fin….et accélèront ton départ vers le néant….
– Ma chère compagne de vie … Comment puis-je quitter ma propre personne … se débarrasser de ma vie … Comment puis- je continuer à vous accompagner dans la vie sans se référer à mes racines … sans la sagesse des absents.
Elle me caressait quand l’enfant que je suis, m’échappe en pleurs… me réprimande … me blâme … me reproche d’être injuste en lui privant de pratiquer ses rituels enfantins…
Ô l’enfant que je suis … Je craignais que la raison te forcera à me quitter… que l‘intégrité te massacre.
J’avais peur que nous perdons l’émotion et l’émerveillement… j’avais peur de ne plus te retrouver…
je craignais que la distance nous trahit et que l’absence nous attriste …
Ô petit enfant que je suis , le destin est si cruel quand il nous oblige à la sobriété …et nous force à la sagesse….
Ô quant à toi ma chère, toi mon dernier rayon de soleil… le vent ne me ramène plus une brise de ceux qui nous ont quitté…
Ô ma Touraya, mon lampadaire éclairant mes ténèbres … Seulement si tu pourrais arrêter la fuite des temps perdus..
Ô madame …depuis le départ de mon cher défunt, j’ai perdu ma voie , je suis rejeté par les matins… expulsé par les rêves….. les rues ignorent mes pas….
L’absence rend nos jours durs et douloureux … comment pourrai je les rejoindre?
Dans quels ténèbres sont-ils ?
que les arbres s’embellissent de leurs fleurs … et que la senteur du jasmin marquera leur absence…
Ô toi … cruellement parti si loin..
Comment as-tu pu me laisser dans ce noir tremblant … Comment tu as pu me briser le coeur … qu’as tu fait pour que la joie quitte mon âme et pour que ton absence me brûle tel un tronc de palmier asséché…
Quant à toi ma chère… Ton illumination suffirait- elle pour anéantir ma tristesse … Tes caresses peuvent-elles dissiper ma douleur éternelle … Tes yeux pourraient – ils guider ma voie ?..
Je pars, madame ..ma vie …déesse de mes jours passés et futurs ..
Tes larmes pourraient- elles me purifier, ta longue tunique blanche que j’aime, me servirait- elle de linceul….???